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Mon Histoire

Nous avons tous une histoire.

Nous entamons tous des trajectoires.

J’ai compris depuis quelques années que tous les choix que nous faisons créent des résultats sur le court, le moyen et le long terme.

Je suis la preuve vivante qu’il n’y a pas d’âge pour se choisir, croître et bouleverser positivement son existence.

Je suis vraiment heureuse de partager mon témoignage avec vous. C’est un morceau de mon parcours de vie ; un peu de moi pour que votre « vous profond » puisse croire à nouveau.

Parce qu’il est possible de changer son quotidien,

Il est essentiel de se connaître ;

Il est nécessaire de gérer ses émotions, le stress ;

Il est important pour moi de le partager à un maximum de personnes aujourd’hui.

A toi qui lis ces lignes, je ne crois pas au hasard…

l'ambition d'une vie

À seulement 18 ans, je me suis mariée. Jeune et pleine d’espoir, j’étais persuadée que l’avenir serait aussi radieux que les promesses faites lors de mon mariage. 

Trois ans plus tard, à l’âge de 21 ans, j’ai donné naissance à mon premier enfant, un magnifique petit garçon. Ce moment, que j’avais imaginé comme le plus beau de ma vie, s’est accompagné d’une nouvelle inattendue. 

Mon fils fut opéré à huit jours de vie. Les médecins ont expliqué la situation avec douceur, mais les mots étaient durs à entendre. Le monde que j’avais imaginé pour mon enfant s’est soudain assombri, et mes rêves ont été submergés par une série de questions sans réponse.

Les premiers jours ont été les plus difficiles. Mon cœur de mère se brisait à chaque fois que je regardais mon bébé. 

Le père, de plus en plus absent, fuyait la douleur. 

Chaque sourire, chaque petit progrès, devenait une victoire éclatante. J’ai dû apprendre à naviguer dans ce monde nouveau  fait de rendez-vous médicaux,  de regards parfois pleins de

pitié ou d’incompréhension. 

Je ne sais comment, je restais submergée par une détermination sans faille.

Bien-sûr, ll y eut des jours où la fatigue et le découragement prenaient le dessus. Des journées où

je me suis demandée pourquoi pendant des heures. Mais à chaque fois que je regardais mon fils, je voyais un être unique, qui affrontait chaque journée avec une bravoure que je n’aurais jamais imaginée. C’était lui qui, en réalité, m’apprenait à être forte.

Aujourd’hui, en repensant à ce parcours, je réalise que je suis devenue une personne différente de celle que j’étais à 18 ans. 

Mon mariage n’a pas survécu.

Je passe les détails sordides, les mensonges et les manipulations. Le stress était devenu un compagnon omniprésent malgré tout l’amour que je portais à mon enfant.

Je décidais de quitter le sud et de me rapprocher de ma famille, je divorçais.

Le temps passais, je naviguais dans la complexité administrative du handicap chez l’enfant, en France. 

C’était comme se retrouver au cœur d’un labyrinthe dont les murs semblent se refermer à chaque avancée. 

Au fils des ans, je me trouvais projetée  dans un monde bureaucratique obscur, où chaque démarche sollicitait une patience infinie. Les sigles, d’abord mystérieux, devenaient rapidement des acronymes incontournables. 

Pour autant, malgré leur importance, ces aides et services étaient entourés de procédures longues et complexes, où les demandes se heurtaient à des formulaires à remplir, des dossiers à constituer, et des délais d’attente qui s’étiraient à n’en plus finir.

Pour obtenir une aide, une orientation il fallait jongler avec des justificatifs, des rapports médicaux détaillés, et des évaluations pluridisciplinaires -qui semblent souvent redondantes-. 

Ces démarches, au lieu de soulager, ajoutaient une couche supplémentaire de stress à mon univers déjà éprouvé.

Et lorsque tout semblait enfin en ordre, il arrivait que l’administration change les règles du jeu : un amendement à la loi, une nouvelle circulaire, et tout était à recommencer. 

Cette instabilité perpétuelle m’a poussée  à devenir experte malgré moi.

Aujourd’hui, je le sais, derrière cette complexité, il y a aussi des acteurs dévoués, des travailleurs sociaux, des associations qui tentent de guider les familles, de démêler les fils de cette toile administrative. 

[Ces soutiens sont précieux, mais restent souvent insuffisants face à l’immensité de la tâche. Naviguer dans ce système, c’est apprendre à ne jamais baisser les bras, à se battre pour chaque droit, à chaque étape, pour que l’enfant puisse bénéficier du soutien qu’il mérite. Dans cette lutte incessante, la ténacité devient une seconde nature, et l’amour pour son enfant, une force qui permet de ne jamais renoncer].

Mon fils était heureux, silencieux, souriant, mais heureux.

Je devais subvenir à ses besoins et au mien.

Travailler dans cette entreprise de transport était pour moi un symbole de stabilité et de sécurité dans un monde (et un quotidien !) en perpétuel mouvement. 

L’univers des transports en commun, avec ses rythmes, ses horaires, et cette région qui ne s’arrête jamais, m’interpellait. 

Dès les premiers jours, j’avais été accueillie par des collègues chaleureux, prêts à m’aider, à partager leur expérience et leurs anecdotes. L’ambiance au sein de l’équipe était conviviale, presque familiale. On riait, on se soutenait, et les journées semblaient filer à toute vitesse. 

Je tissais des liens amicaux Mais derrière ce décor rassurant se cachait une réalité beaucoup plus sombre.

Rapidement, je me suis aperçue qu’il y avait une ligne invisible qui me séparait de mes collègues masculins. Cela ne tenait pas à ma compétence ou à mon engagement, mais simplement à mon genre. 

J’avais beau montrer ma détermination, prouver que je pouvais accomplir n’importe quelle mission avec la même efficacité que mes collègues masculins, mes efforts semblaient passer inaperçus. Les promotions et les opportunités d’évolution professionnelle semblaient réservées à une certaine « élite » masculine.

À chaque fois que j’essayais de me faire entendre, de dénoncer cette discrimination, on me faisait comprendre que je devais me contenter de ce que j’avais, que je devrais être « moins sensible ». On me répétait que c’était « l’esprit du lieu », que tout le monde devait en passer par là, surtout les femmes. On me faisait sentir que mon combat pour l’égalité était futile, que je n’étais qu’une voix parmi tant d’autres qui ne serait jamais écoutée.

Mes collègues, bien que sympathiques au quotidien, restaient silencieux face à ces injustices. Certains, gênés, évitaient le sujet, tandis que d’autres, plus franchement, me conseillaient de ne pas faire de vagues, de ne pas « jouer la féministe ».

Le plus dur était ce sentiment d’impuissance, de devoir accepter une situation profondément injuste sous peine de passer pour une trouble-fête. Je me suis battue, bien sûr. J’ai tenté de faire entendre ma voix auprès de plusieurs instances. 

Mais chaque tentative se heurtait à un mur d’indifférence ou de minimisation, comme si la priorité de « l’évolution au masculin » était une fatalité à laquelle il fallait se résigner.

Avec le temps, cette discrimination latente m’a usée. Ce travail, que j’avais autrefois considéré comme une opportunité, s’était transformé en une épreuve quotidienne, une lutte sans fin pour la reconnaissance de ma valeur au-delà de mon genre. 

J’ai vu mon enthousiasme s’éroder, mon sourire devenir plus rare. 

J’ai finalement décidé de partir, non pas par faiblesse, mais par nécessité. Je savais que continuer à subir cette situation aurait fini par me briser complètement. 

J’ai quitté l’entreprise après vingt deux ans,  différents postes et plusieurs carrières mais j’ai emporté avec moi la certitude qu’aucune femme ne devrait avoir à endurer cela . 

Je ne regrette rien parce que j’ai fait des rencontres extraordinaires. J’ai des amis depuis trente ans aujourd’hui qui font toujours partie de ma vie. 

Je repense à cette période avec un mélange de tristesse et de fierté. Tristesse pour ce que j’ai enduré, mais fierté d’avoir eu le courage de dire « non », de ne pas m’être laissée enfermer dans le rôle qu’on voulait m’imposer. 

Cette expérience m’a rendue plus forte, consciente de la nécessité d’exister et de se construire avec des valeurs fortes qui nous élèvent.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu une passion pour l’écriture. Elle est née dans les marges de mes cahiers d’école, où mes pensées vagabondes prenaient vie sous forme de mots et de phrases. 

Dès mon plus jeune âge, l’acte d’écrire était un refuge, un espace où je pouvais explorer des mondes imaginaires, donner voix à mes rêves, ou simplement mettre de l’ordre dans mes émotions. 

À chaque fois que je posais ma plume sur le papier, une porte s’ouvrait vers un univers où tout était possible.

Je me souviens des premières histoires que j’ai inventées, maladroitement tracées dans des carnets à spirale. Elles étaient souvent inspirées des livres que je lisais, des films que je voyais, mais aussi de mes propres expériences, transformées et embellies par l’imagination. 

À travers l’écriture, je pouvais être n’importe qui, aller n’importe où, vivre mille vies en une seule. C’était à la fois une évasion et une manière de mieux comprendre le monde qui m’entourait.

Ma passion pour l’écriture n’a fait que grandir. J’ai expérimenté différents styles, du journal intime aux poèmes, des récits courts aux essais plus élaborés. 

Chaque mot, chaque phrase, était une tentative de capturer quelque chose de plus grand que moi, une idée, une émotion, un moment de vie. 

L’écriture est devenue une part essentielle de mon identité, un moyen de m’exprimer, de communiquer ce que je ressentais profondément, parfois même des choses que je ne parvenais pas à dire autrement.

Écrire, c’est un peu comme respirer, un acte naturel, instinctif, qui me permet de rester en contact avec ce que je suis vraiment.

Aujourd’hui encore, l’écriture est une amie fidèle. Elle m’accompagne dans les moments de joie comme dans les périodes de doute, m’offrant toujours un espace où je peux être pleinement moi-même. À travers elle, je continue de découvrir, d’apprendre, de grandir. Et je sais que tant que j’aurai des mots à écrire, je ne cesserai jamais d’être en quête de nouvelles histoires à raconter.

J’ai écrit pour la presse multimédias, j’ai été éditée, je continue mon parcours littéraire avec amour et passion.

Aujourd’hui, je suis heureuse. Une phrase simple, mais qui porte en elle le poids d’un parcours, d’une vie marquée par la résilience et la quête d’épanouissement. 

Se réinventer a été un choix, une nécessité, une réponse à un chemin de vie jonché d’épreuves et de transformations.

J’ai eu deux autres enfants, un garçon et une fille, avec un homme décédé en 2011. 

Malgré leur jeune âge, ils ont toujours été bienveillants envers leur grand frère, l’aîné qui, avec son handicap, a façonné notre famille d’une manière unique. 

Ils sont serviables et attentifs, unis par un amour et une compréhension mutuels. Chaque jour, je suis témoin de leur solidarité, et cela me remplit de fierté et de gratitude.

Mais ce bonheur, cette harmonie que nous vivons aujourd’hui, n’est pas venue sans douleur. Il y a eu des moments où je me suis perdue, où un mal-être identitaire m’a submergée. Je cherchais ma place dans un monde qui semblait souvent trop lourd à porter. Avec le temps, et beaucoup d’introspection, ma prise de conscience a été le premier pas vers ma réinvention.

C’est ainsi que je me suis naturellement dirigée vers l’univers du bien-être, initialement pour aider mon fils aîné. 

Mais ce qui a commencé comme une évidence est devenu une véritable passion. J’ai exploré, questionné, et me suis formée, avec une curiosité insatiable et une ouverture d’esprit qui n’a fait que croître. L’hypnose a été ma première révélation, une pratique qui m’a permis de voir les possibilités infinies de l’esprit humain. Ensuite, le coaching en développement personnel s’est imposé tel un prolongement naturel de mon désir d’aider les autres à se découvrir et à s’épanouir.

Mon parcours m’a aussi menée vers une autre passion inattendue : le web marketing. En 2015, j’ai découvert cet univers dynamique, et ce fut un coup de foudre. J’ai plongé dedans avec enthousiasme, me formant avec la même rigueur et le même intérêt que pour les autres disciplines. Ce nouveau savoir m’a ouvert des portes, me permettant de combiner mon expertise en bien-être avec des outils modernes pour toucher et aider encore plus de personnes.

Aujourd’hui, j’ai trouvé un équilibre exceptionnel entre ma vie professionnelle et personnelle. J’aide les autres à se révéler pleinement, à ôter le stress de leur vie pour qu’ils puissent, à leur tour, trouver leur propre équilibre. 

Mon travail n’est plus seulement un métier, c’est une mission, un moyen d’accompagner ceux qui le souhaitent vers une vie plus sereine et épanouie. Certains rejoignent même mon activité de bien-être, partageant cette passion commune.

L’écriture reste une part intégrante de ma vie. J’utilise le journaling dans mes formations, car je crois profondément en la puissance des mots pour transformer nos vies. Écrire m’a toujours permis de mettre de l’ordre dans mes pensées, de comprendre mes émotions, et de continuer à grandir.

J’aime utiliser le terme « avec élan » pour décrire la manière dont j’ai traversé les années. J’ai investi dans la création de ma propre vie, ajustant les paramètres qui en avaient besoin, gérant mes émotions, et grandissant en même temps que mes enfants. Ensemble, nous avons brassé les joies et les peines, les réjouissances et les épreuves. 

Désormais, je peux dire que chaque étape m’a menée ici, à cet endroit de paix intérieure et d’épanouissement, où je peux aider les autres à trouver leur propre chemin avec le même élan.

Yoann a bientôt trente cinq ans. Les médecins viennent de découvrir qu’il a le syndrome Kabuki. 

C’est un nouveau tourbillon émotionnel. 

J’ai un pourquoi fort, une mission, mon histoire continue et tu peux en faire partie si tu le souhaites.